De source sûre
Origine, objectifs:
Le site web http://desourcesure.com (DSS) a été créé à la fin 2006 par Pierre Louis Rozynès et Stéphane Demazure, journalistes de leur état, dont l’objectif était de créer un « média d’actu permanent », comme ils le disent eux-mêmes. Le but des deux auteurs est de privilégier les articles qu’ils auraient envie de lire eux-mêmes et surtout faire quelque chose de différent de ce qui a déjà été fait en termes d’information.
Pierre Louis Rozynès et Stéphane Demazure
Différent, oui, mais comment ? L’idée principale est de montrer les événements d’actualité sous un angle différent. Il n’y a pas seulement du texte, mais aussi des vidéos, le ton est décalé. Ce média utilise l’agrégation, c’est-à-dire le regroupement d’informations. Cette agrégation peut exister grâce aux liens entre les textes et les vidéos par exemple. A partir du flot d’information à sa disposition, l’internaute peut sélectionner et approfondir ce qui l’intéresse à l’aide des différents outils et liens à disposition. Mais je reviendrai plus amplement là-dessus dans la partie « fonctionnalités ».
Les sujets choisis marquent également une certaine différence par rapport aux autres médias, des sujets très souvent « choc » ou insolites. Tout cela s’appuie sur un style accrocheur, impertinent et surtout très bref. C’est la marque de fabrique des deux auteurs: ils vont à l’essentiel.
Les deux autres leitmotive des deux compères: la confiance et la connivence. Le lecteur doit pouvoir lire le contenu de ce quotidien sans arrière-pensée quant à sa crédibilité. Finalement un lien se tisse entre les utilisateurs et le site car celui-ci interpelle les internautes et répond à leur demande. La finalité étant de générer chez eux un « acte quotidien », comme on lit le journal ou on regarde le 19:30 de Darius.
Le mot de la fin pour cette présentation des objectifs de ce site, je le laisse à Rozynès et Demazure, qui le disent bien mieux que je pourrais le faire en les paraphrasant: « l’idée de départ était un peu d’arrêter le temps et de dire, voilà ce que nous avons pêché hier, regardez, lisez, feuilletez, survolez, forwardez, visionnez, creusez et surtout revenez. »
Fonctionnalités:
Lorsque l’on tape l’adresse de ce site, on croule immédiatement sous une montagne d’information et d’images. Des présidentielles américaines à Carla Bruni en passant par la baisse du pouvoir d’achat, tout y passe. Pour commencer, une liste impressionnante de sujets traités est mentionnée en haut de la page, tels que la une, politique + affaires, guerre + terrorisme, medias, sports, people, zapping, etc. Ce sont les gros titres, les nouvelles principales qui s’étalent sur la page qui attirent l’attention de prime abord (« la une »). D’ailleurs, notre attention ne peut pas manquer d’être attirée sur cette page très aguicheuse. La page commence par un « depuis ce matin, il paraît que… » assez engageant, un « connaissez-vous… » accrocheur nous invite à lire la colonne de gauche. En bas de cette même colonne de gauche, on peut voir un encart « sources sûres » avec des liens nous renvoyant à d’autres sites de référence comme Rue89 ou Wikio. Lorsqu’on clique sur l’un des titres de la une, on s’aperçoit qu’il s’agit d’articles le plus souvent accompagnés de vidéos pour l’étayer, comme pour tous les autres sujets du site d’ailleurs.
En ce qui concerne « politique + affaires », une grande part est consacrée aux élections présidentielles américaines ainsi qu’aux faits et gestes de Nicolas Sarkozy et son gouvernement. Les élections présidentielles françaises ont aussi eu droit à une grosse couverture en 2007. Une rubrique spéciale répond au doux nom de « Carla Hebdo », dont le n°19 est en ligne depuis le 27 juin. C’est une sorte de revue de presse qui suit l’évolution de la popularité de l’épouse du président dans les journaux de l’Hexagone.
« Futur + techno » s’intéresse aux inventions du futur, comme « Gina, la voiture charnelle de BMW » ou encore à des dangers comme ceux du wifi et des téléphones portables, le tout surtout au niveau français à première vue.
La rubrique « guerre + terrorisme » fait la part belle aux FARC de Colombie et à quelques sujets plutôt insolites comme « un pénis attaque Kasparov » ou encore « Franco a-t-il truqué l’Eurovision ? »
« Carla Hebdo » tient la vedette dans la rubrique « médias » en compagnie de son mari et du (futur-ex- ?) sélectionneur de l’équipe de France de football, Raymond Domenech, notamment.
Domenech est aussi présent dans la page « Sports », tout comme son collègue Emmanuel Petit, champion du monde 1998 avec les Bleus, auteur d’un livre au vitriol en forme de règlement de compte, « A fleur de peau ». Mais la palme revient sans conteste à « Spiderman », un cascadeur des buildings qui s’est amusé à escalader l’immeuble du New York Times avant de se faire appréhender par la police. De là à dire qu’il pratiquait un sport…
La page « people », comme on pouvait s’y attendre relate des nouvelles plus ou moins cocasses concernant Karl Lagerfeld, Amy Winehouse ou encore Céline Dion.
On continue avec la rubrique « vidéos », très générale car tous les articles du site contiennent des vidéos apparemment.
Dans la rubrique « zapping », on a droit à un zapping politique avec des liens vers des vidéos de dailymotion, classés par jour de la semaine. Encore une fois, les élections américaines (« West Wing ») et Nicolas Sarkozy (« Sarko show », « Sarkoserie », « Sarkofish ») sont très présents.
Pour chaque rubrique, une colonne dénombre les « dernières dépêches » tirées d’autres organes de presse. Si on clique sur une de ces dépêches, on est renvoyé à la page du journal d’où vient l’information et non à une page de « desourcesure ».
Voilà pour les rubriques de la première colonne. Il y a ensuite une deuxième colonne avec des rubriques qui ne concernent pas l’actualité à proprement parler, elles sont plus ludiques, comme l’horoscope par exemple.
Pour commencer avec cette deuxième colonne, Newsmap est un site qui représente l’actualité en temps réel sur une carte. Son fonctionnement est simple: il fait l’objet d’une mise à jour toutes les dix minutes, il compile l’ensemble des titres de dépêches de Google News venant de onze pays. Grâce à lui, on peut trier l’actualité de différentes manières, par pays ou catégorie, par exemple.
Son but est de donner une vision objective de la réalité. Il a toutefois des limites comme le fait qu’il ne cite aucune source, ce qui ne lui donne pas une fiabilité à toute épreuve auprès de l’utilisateur. Ajoutons que Newsmap est disponible à plusieurs endroits sur le site.
Passons ensuite aux rubriques plus ludiques, comme annoncé plus haut, comme la météo, l’horoscope, les jeux ou encore le sudoku. La rubrique « météo » est certainement l’une des rubriques les moins fouillées de ce site puisqu’elle se contente de proposer un lien vers le site de Météo France.
La page « horoscope » est renouvelée chaque jour et se présente comme un article de blog. Certes ce n’est pas du Elizabeth Teissier, mais c’est toujours utile si on n’a pas son Matin Bleu ou son 20 Minutes sur soi le matin.
La rubrique « jeux » propose un lien vers le site « Gaming Zone ». Il est inutile de s’étendre sur la rubrique « sudoku », dont je ne vous ferai pas l’injure de vous expliquer les règles.
Le « plateau télé » propose le programme TV du jour pour les chaînes françaises, la « newsletter » permet aux internautes de s’inscrire gratuitement aux services d’alertes.
Un autre service gratuit, les archives, rassemble tout ce qui a été publié dans chaque rubrique depuis la création du site, classé chronologiquement (trié par mois).
Il existe aussi la possibilité de s’abonner au site au travers d’un flux RSS, qui permet d’être tenu à jour des évolutions sur le site, comme on peut le faire sur quasiment tous les sites.
La rubrique « PLR »: P.L.R. sont les initiales de Pierre Louis Rozynès. Comme dans chaque journal qui se respecte, le quotidien online DSS a un éditorial, édito qui s’appelle donc « PLR ». Le ton est à l’image du reste du site, provocateur, dans le plus pur style éditorial. Des thèmes allant de Carla Bruni à Bernard-Henri Lévy en passant par Sharon Stone. Le tout accompagné plus souvent qu’à son tour par des liens vers une vidéo ou des images.
Pour terminer le tour des rubriques, la fameuse recherche par mot-clé, outil parmi les outils, est évidemment présente.
Comme évoqué précédemment, le ton du site est clairement moqueur comme le montre par exemple l’article « Inquiétant problème de cravate à l’Elysée », datant du 26 juin 2008, qui explique que les 577 députés français ont chacun reçu une cravate de la part de l’Elysée, qui n’avait apparemment pas pensé aux 18% de femmes qui composent l’Assemblée nationale. Le site se demande si elles s’en serviront comme d' »un chiffon pour cirer les pompes présidentielles ? Un noeud coulant ? » Pour connaître la réponse, il faut regarder la vidéo montrant une députée qui reçoit le précieux cadeau. Le support écrit est donc complété par le support vidéo. La vidéo en question se trouve ci-dessous.
On en arrive finalement à l’incontournable « qui sommes-nous », qui relate la création du site, ses objectifs, résume son contenu, explique comment il fonctionne techniquement et de quelle manière il est financé. On peut naturellement contacter les deux auteurs et s’abonner au site. En bas de page, une place est laissée pour les commentaires des internautes.
(NB: les articles cités sont des articles de l’actualité du début du mois de juillet (avant la libération d’Ingrid Betancourt), moment auquel j’ai analysé ce site)
Modèles de participation:
En septembre 2007, DSS en était à 10’070 abonnés à la « une ». Sur la base des 880 premiers inscrits, le profil du lecteur de ce site commençait à se dessiner: majoritairement des hommes avec une moyenne d’âge plutôt élevée (environ quarante ans) et financièrement à l’aise. Les auteurs du site refusent toutefois l’étiquette de journal de seniors. Le lectorat de Libération, par exemple, peut être qualifié de senior avec ses 50 ans d’âge moyen. On pourrait en déduire que les personnes qui consultent ce site quotidiennement ne sont pas forcément habituées à toutes les spécificités du Web, de par leur âge. Cela fait de DSS un site atypique en termes d’audience.
Les internautes ont différents moyens de participer au site. J’ai déjà évoqué les commentaires, il est possible d’en laisser après chaque article avec ses coordonnées en prime. Autre possibilité, l’inscription à la newsletter et aux alertes (comme évoqué aussi auparavant), tous deux gratuits et, finalement, on peut contacter les auteurs par e-mail.
A de rares exceptions près (comme la page « qui sommes-nous » qui a entraîné un débat autour de critiques (positives ou négatives) du site en général), les articles sont très peu commentés et il n’y a pas de forum ou autre outil de ce genre permettant aux utilisateurs de contribuer au site de manière plus active. Cela montre que faire participer les internautes n’est pas le but premier de ce site qui cherche avant tout à proposer un zapping rapide de l’actualité au lecteur. Les visiteurs de DSS sont donc plus spectateurs qu’acteurs, même s’ils peuvent quand même réagir.
Modèle économique:
Cette start up (petite entreprise qui débute, de l’anglais « to start up in business », se lancer dans les affaires) a été fondée par deux journalistes (dont j’ai parlé au début) et deux associés qui ont investi quelque 200’000 euros pour créer ce site web. Ils se financent actuellement grâce à la publicité, comme presque tous les journaux « papier » (à quelques exceptions près, comme Le Canard Enchaîné). Etant donné qu’ils ne peuvent pas gagner d’argent par le lectorat (achats au numéro, abonnements) comme un journal normal, la présence d’annonceurs est nécessaire.
Aspects techniques:
Au niveau technique, DSS a été conçu à l’aide d’une plate-forme ( « une base de travail à partir de laquelle on peut écrire, lire, utiliser, développer un ensemble de logiciels » [définition de wikipédia]) Movable Type (Movable Type est donc une plate-forme, au même titre que WordPress que nous utilisons pour nos blogs). Cette plate-forme de publication a été ensuite dotée d’une « palette graphique très riche et très souple » (aux dires des deux auteurs), le tout sous la houlette de l’agence de communication et marketing Bonnie and Clyde (on peut se demander pourquoi ils ont repris le nom de ces deux spécialistes de l’attaque à main armée, peut-être dans l’espoir d’empocher le pactole…).
Bref, les concepteurs de DSS avaient la volonté de proposer un site facile d’accès et de consultation, pratique lorsque l’on a envie de connaître les dernières nouvelles en quelques clics. Cela semble réussi.
Mentions légales:
Les mentions légales du site peuvent se résumer en quatre points principaux que je cite ici:
Le contenu
« Ni l’exploitant ni ses fournisseurs de contenu ne sauraient être tenus responsables des dommages directs ou indirects entraînés par l’utilisation de ce site et des documents qu’il contient, au vu notamment de leur opportunité, de leur exactitude et de leur fiabilité. Bien que l’exploitant s’efforce, dans la mesure du possible, d’obtenir un contenu fiable de ses fournisseurs tiers, l’exploitant ne garantit pas l’exactitude des avis ou opinions exprimés par ces derniers et n’y adhère pas nécessairement. »
Les liens
« Ce site dispose de liens pouvant renvoyer à d’autres sites Internet susceptibles d’intéresser l’utilisateur, mais cela ne veut pas dire que l’exploitant approuve leur contenu.
L’exploitant n’exerçant aucun contrôle sur le contenu de ses sites, il ne saurait être responsable de l’accès par l’utilisateur via les liens hypertextes mis en place dans le cadre du site web en direction d’autres ressources présentes sur le réseau internet. »
Les commentaires
« L’utilisateur qui publie ainsi des commentaires le fait à ses risques et périls et s’engage à respecter les législations en vigueur, et notamment celles relatives à la presse (diffamation, respect de la vie privée, présomption d’innocence, propos discriminatoires). L’exploitant se réserve le droit de ne pas publier ou de supprimer tout commentaire sans en avertir préalablement l’utilisateur. Toute réclamation relative à la non-publication ou à la suppression de commentaire sera considérée comme non-avenue. »
Droit d’auteur
« L’utilisateur peut télécharger et imprimer les extraits du contenu de ce site web pour son usage personnel et à des fins non commerciales uniquement. Il ne bénéficie que d’un droit d’usage privé, non collectif et non exclusif, sur le contenu du site.
Sous cette réserve, l’utilisateur n’est pas autorisé à reproduire, publier, vendre, distribuer ou exploiter commercialement le contenu du site web http://www.desourcesure.com sans l’accord préalable écrit de l’exploitant.
De Source Sure et ses logos sont des marques déposées.
La structure générale ainsi que les logiciels, textes, images animées ou non, sons, savoir-faire et tous les autres éléments composant le site sont la propriété exclusive de l’exploitant. »
Il faut préciser que ces conditions sont soumises au droit français.
Comparaisons:
On peut comparer DSS à plusieurs sites du même genre, notamment Rue89 (http://www.rue89.com). Quand on arrive sur la page principale de ce site, on est tout d’abord frappé par la ressemblance avec DSS. C’est aussi un flot d’information et d’images qui envahit notre écran. Les différentes rubriques sont aussi présentes, à quelques différences près.
Des différences justement, il y en a tout de même quelques unes entre les deux sites. Tout d’abord, les utilisateurs sont bien plus sollicités sur Rue89, qui se qualifie de « site d’information et de débat indépendant et participatif ». En plus des traditionnels commentaires, les internautes peuvent soumettre leurs propres articles, photos ou vidéos à la rédaction. Oui, la rédaction, car c’en est bien une qui est en charge de Rue89. Contrairement à DSS qui est principalement géré par deux journalistes (plus cinq autres), à Rue89 c’est toute une rédaction, composée notamment d’anciens journalistes de Libération qui met la main à la pâte. Autre légère différence, le ton, un peu plus sérieux chez Rue89, même si le genre de sujets abordés est le même.
Finalement, ces deux sites diffèrent simplement par la « patte » apportée par leurs auteurs respectifs, car sur le fond, on pourrait dire qu’ils sont deux branches d’un même concept.
Le deuxième site que j’ai choisi pour une comparaison avec DSS est le site de la version française du quotidien gratuit 20 minutes (http://www.20minutes.fr/). Là aussi, à première vue, cela n’a pas l’air très différent de DSS. Les titres à la une sont sensiblement les mêmes, les éternelles rubriques principales sont là. Il y a tout de même une différence de taille: 20 minutes possède un support papier, puisqu’à l’origine c’est un journal. Le site Internet est donc une sorte de valeur ajoutée au journal.
Là aussi, le lecteur a plus de moyens d’intervenir que sur DSS. Il peut notamment créer son propre blog sur le site. Il y a également « la une des lecteurs » avec des extraits de blogs d’internautes, des sujets soumis aux réactions, … On parlait de blogs, on peut justement retrouver sur la droite de la page d’accueil, une rubrique intitulée « blogs collectifs » comprenant des blogs tenus par des rédacteurs affiliés au 20 minutes. Un blog en particulier a retenu mon attention: « USA 2008: le journal de l’Amérique qui se choisit un(e) président(e) ». Il est très complet et les résultats et analyses tombent toujours très vite après une nouvelle. Je le consulte d’ailleurs depuis le début des primaires US.
Là encore, le concept du site est le même, un site d’actualité proposant à l’utilisateur de pouvoir participer à plus ou moins grande échelle au quotidien du site, avec toutefois des différences. Mais ces différences sont inévitables et même nécessaires pour qu’on ne soit pas confronté à des milliers de répliques d’un site, toutes bonnes pour la poubelle.
Qu’en disent les autres ?
Le site Stratégies.fr qualifie les sites WEB 2.0 ou « nouvelles fabriques de l’info » comme DSS de « rendez-vous comme les autres » et même de « drogue dure » une fois qu’on les a ajoutés à sa liste de favoris. Selon ce site, DSS n’est pas un site qui produit des scoops, mais plutôt des « coups malins ».
Selon le journaliste Mikaël Cabon, sur son blog, les sites d’informations comme DSS « remettent au goût du jour les bienfaits de l’indépendance, de l’investigation et de la prise en considération des lecteurs dans la démarche rédactionnelle. »
A noter aussi que lorsqu’on tape « desourcesure » sur Google, on remarque que beaucoup de sites citent (désolé pour ce très mauvais jeu de mots) le quotidien en ligne ou proposent des liens pour y accéder.
Ma critique:
Ce genre de site est très bien, mais, au risque de passer pour un conservateur de la pire espèce, je préférerai toujours mon bon vieux journal du matin, tranquillement installé dans mon canapé plutôt que d’avoir les yeux constamment rivés à un écran d’ordinateur. De plus, DSS focalise quand même son intérêt sur les nouvelles françaises et d’importance mondiale. Il ne remplacera donc pas mon journal pour l’instant si je veux connaître l’actualité de ma région ou lire l’analyse du match de l’équipe de hockey sur glace de ma ville. Et enfin, il est impossible d’être totalement sûr que les sources sont à 100% fiables, même pour un site qui s’appelle « Desourcesure », surtout quand on sait qu’il a été créé en 2006. C’est quand même peu de temps pour gagner une légitimité.
Projet d’infrastructure d’information et/ou de communication:
Objectifs:
Mon site serait un site de sport. Des rédacteurs sélectionneraient les événements sportifs ayant la plus grande ampleur, un exemple tout trouvé serait la fantastique finale de Wimbledon entre Roger Federer et Rafael Nadal le 6 juillet dernier.
Fonctionnalités et modèle de participation:
En plus des événements sélectionnés par les rédacteurs du site, les internautes auraient la possibilité de proposer des événements sportifs les ayant marqués et qui ne seraient pas dans le lot choisi par les rédacteurs. Pour chaque événement, les rédacteurs en charge de la page écriraient un article sur lequel les utilisateurs pourraient réagir et même proposer leur propre article s’ils ont eu une vision particulière de ce moment (s’ils étaient sur place par exemple). Il y aurait aussi des articles de fond sur des débats propres au monde sportif, comme le dopage, l’importance de l’argent, etc. Les lecteurs pourraient évidemment proposer leurs commentaires sur ces articles également.
Modèle économique:
Comme tout bon club sportif, ce site serait à la recherche de bons dirigeants et de mécènes et sponsors pour pouvoir vivre au niveau financier, le tout appuyé par une bonne audience évidemment.
Sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plate-forme
http://www.strategies.fr/magazine/article.php?cle_page=43787
http://www.mikael-cabon.com/2007/08/24/les-medias-du-net-rue89-et-desourcesure/
http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2007/06/22/image_32194599.jpg
http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2007/06/22/image_32174601.jpg
http://www.outilsfroids.net/news/les-news-version-graphique-avec-newsmap-et-google
http://www.espacestemps.net/document1093.html
Pardon my French 
